Nous avions rencontré ce jeune homme de talent lors de la soirée Métal/Punk de la MJC de Sedan du 16/12/2023 ( Voir le reportage sur cette soirée), aujourd’hui Objectif Live lui consacre une entrevue afin de mieux vous présenter Olivier Alias Noise Designer.
OBJECTIF LIVE : Bonjour à toi et Merci de nous accorder cette interview, peux tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?
NOISE DESIGNER : Je m’appelle Olivier, mon nom de scène est Noise Designer, ça fait une dizaine d’années que je fais de la musique, et ce projet a deux ans, je suis passé par plusieurs projets avant de me trouver musicalement et de trouver vraiment ce que je voulais faire et aller vers ce son.
OL : As Tu une formation musicale ?
ND : Non, euhhh enfin si « Youtube » (rires) je suis guitariste autodidacte, Claviériste Autodidacte, c’est moi qui compose tout et je n’utilise aucun sample.
OL : Justement, tu composes comment ? Comment tu travailles ?
ND: En logiciel, j’utilise Ableton en studio et sur scène, tout est dans le logiciel, pensé aussi bien pour le live et le studio, j’utilise également beaucoup de synthé virtuel. Sinon je travaille de chez moi, j’ai un home studio, je compose et je répète dedans à ma guise selon mes envies.
OL : Et justement pour rebondir sur tes propos, comment es tu passé de l’instrument réel à l’instrument dit virtuel ?
ND : Gràce à la connexion internet en fait qui m’a permis des téléchargements de sons, et j’ai testé beaucoup de logiciels, et une question de budget aussi car du vrai matériel coûte cher et puis il faut avoir le temps de pratiquer et l’endroit pour les stocker et les enregistrer. Tu ajoutes à cela le fait que je suis autonome et que j’aime faire de la musique tout seul, ce sont ces critères qui ont dirigé mes choix.
OL : Quelles sont tes influences musicales ?
ND : C’est très vaste, mais le groupe qui m’a donné envie de faire de la musique c’est the prodigy grâce au jeux vidéo wipeout sur lequel je jouais à l’époque (Olivier fait référence au titre « fire starter ») , j’aime également beaucoup le métal. Dans les structures des morceaux ce que je fais, même si cela ne se remarque pas forcément, s’inspire beaucoup de the prodigy, je pourrais te citer également « rage against the machine ». Même si on ne ressent pas forcément les influences des groupes qui m’inspirent, je pense que cela se ressent dans la structure des morceaux que je compose.
OL : Est ce que tu joues d’un instrument ?
ND : Alors oui, comme je te l’ai dit tout à l’heure, je joue un peu de guitare électrique, des gros riffs par exemple, j’aimerais par la suite rajouter de la guitare électrique , mais je n’ai pas forcément le budget pour , mais je garde l’idée dans un coin de ma tête. Actuellement je me sers de la guitare pour créer des Riffs et je les réinjecte dans mes morceaux.
OL :Tu t’inspires de quoi pour composer tes morceaux ? y a t’il un thème particulier qui te tient à coeur ?
ND : Contrairement à beaucoup de musiciens, je ne compose pas par rapport à ma vie, j’essaye plutôt de trouver un fil conducteur avec synthé et guitare et je me dis que ça sonne bien, et je continue dans ce sens, que ce soit une mélodie ou juste trois notes et aprés je teste, je vais rester une semaine sur un son, puis je l’arrête, je le reprends, mais en général si je n’ai pas l’accroche je retouche le morceau jusqu’à tant que cela me plaise. J’en arrive même parfois à me sampler moi même (Rires) et je travaille beaucoup sur le sustain ( son qui dure dans le temps après avoir été joué) je peux reprendre certains de ces sons et retravailler dessus ou à partir d’eux. Comme je le dis souvent, je fais de la musique pour retranscrire de l’énergie. Idem quand je vais voir des concerts, si il n’y a aucune énergie au bout de 10 minutes, je suis capable de partir ( rires) . Il faut que ça bouge !
OL : Quels sont tes projets ou ton actualité ?
Continuer à travailler sur le live, j’ai environ 30 minutes de live ( 7 samples) et 4 qui sont prêts à sortir, je n’ai pas de date de prévues mais je cherche éventuellement , donc n’hésitez pas à me faire des propositions, je suis ouvert et j’étudierai toutes les propositions qui me seront faites avec intérêt. J’aimerais également sortir un EP bientôt pour donner une idée de ce que je fais et donner envie de me découvrir.
OL . Pourquoi tu portes un masque sur scène ?
En fait ce n’est pas un masque , c’est un bandana, tout simplement parce que je n’ai pas envie que l’on m’associe à la musique, je veux que l’on se souvienne de la performance musicale plus que de moi, un peu à la manière de Stupeflip, une sorte de show musical dont on ne connaît pas vraiment les auteurs.
OL : et je confirme, qu’on ne ne te vois pas, pour avoir assisté à ton live du 16 décembre, on te devine seulement, on ne sait même pas si il s’agit d’un musicien ou d’une musicienne, on a plus l’impression qu’il s’agit d’une entité qui distille du son. Comme je l’ai écrit dans le live report, ça avait un côté presque intrigant,
ND : pour rebondir sur ce que tu disais, j’ai travaillé sur des vidéos et normalement des vidéos devaient être projetées sur scène en même temps que je jouais, pour chaque titre j’avais prévu une vidéo mais en terme de logistique, ça n’a pas pu être fait , il fallait louer un projecteur, ça sera donc pour une prochaine fois, je l’espère car le projet vaut le coup je pense.
OL : Je pense même carrément que ton show valait la peine d’être filmé, à l’époque ou le contenu vidéo en train de détrôner la photo et l’écrit, ça aurait été, à mon sens un plus non négligeable d’avoir du contenu vidéo.
LES QUESTIONS DECALEES :
OL : si tu devais emporter un ou deux albums sur une île déserte, lequel ou lesquels seraient t’ils ?
ND : la bande originale de Skyrim ( le jeu vidéo) et le deuxième ça serait l’avant dernier album de the prodigy.
OL : As tu des passions en dehors de la musique ?
ND : Oui, j’aime beaucoup trop jouer aux jeux vidéos, j’aime beaucoup l’image, j’ai fait de la photo pendant une dizaine d’années jusque l’arrivée du Home studio qui m’a fait me consacrer uniquement à la musique, mais je reste trés intéressé par l’image, le graffiti, le street art de manière générale, tout ce qui est art visuel me plaît beaucoup. J’aime beaucoup la musique qui occupe la plupart de mon temps libre, mais j’avoue avoir besoin de bulles de décompression en dehors de la musique, des choses plus légères avec moins d’enjeux. Je suis également un grand passionné de Bières ( rires) La Paix Dieu en particulier, les bonnes bières trappistes pour ne pas les citer, et comme j’habite à côté de la Belgique, ça ne m’aide pas à rester sage .
OL : Avec qui rêverais tu de collaborer ?
Ce serait Stupeflip, je suis hyper fan du compositeur, je rêves d’avoir des contacts et de collaborer avec cet artiste ( si jamais il nous lit ….)
OL : Pour terminer, le truc qui n’a rien à voir avec la musique : Quel est ton plat préféré ?
C’est pas un plat mais c’est belge, on appelle ça une mitraillette ( un américain en France) et c’est vraiment pour moi le summum du Kif en terme de nourriture, le truc ultra simple mais ultra bon avec des sauces improbables que tu ne trouves qu’en Belgique.
OL : As tu autre chose à ajouter pour conclure ?
ND : je pense qu’on a beaucoup parlé et qu’on a dit l’essentiel, je te remercie de m’avoir accordé cette interview et je remercie évidemment Objectif Live. Sans oublier que je reste ouvert à toute proposition musicale, si des personnes veulent me contacter …
Crédit photo « Gaëlle shoots the music »
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