Nous les avions rencontrés fin février en leur accordant une interview, cette fois c’est pour parler de « Martyrs of the storm » leur dernier album sorti ce 6 mars dernier chez Vicisolum Records , que nous retrouvons le combo égyptien, Scarab.
Aprés qu’ils ont passé pas loin de cinq ans à travailler d’arrache-pied sur cette troisième galette, nous sommes amenés à penser que cet album ne doit pas être loin de la perfection. Qu’en est-il exactement ?
Et bien, étant assez fan du groupe et des deux précédents albums qu’il nous avait offerts, et notamment de « Serpents of the nile », je commençais à me languir d’une nouvelle galette. C’est donc avec une certaine excitation que je me suis jetée sur l’album, les événements de ces dernières semaines ayant retardé la rédaction de mon écrit, mieux vaut tard que jamais …
L’album démarre en trombe avec le titre éponyme « Martyrs of the storm » à l’introduction mystérieuse laquelle nous transporte dans les confins de l’Egypte Antique et de ses Dieux. Passée cette entrée en matière, nous entrons dans le vif du sujet avec des riffs bien trempés, bien acérés qui viennent nous propulser dans une dimension teintée de mysticisme et de mythes en tout genre. Et même si c’est la ligne de conduite du groupe que de surfer sur cette thématique, ils le font à merveille. j’ai adoré ce morceau, la complexité de ces solos, le chant tonitruant et surpuissant de Sammy Sayed, la présence équilibrée de la batterie et de la basse qui nous servent une rythmique tambour-battant menée de front par Amir El-Saidi et le bassiste Arran Mc Sporran , qui colle parfaitement à cette thématique.
D’ailleurs, en écoutant ce morceau et à l’entame de cet album, je ne comprends toujours pas cette comparaison idiote entre Scarab et Morbid Angel ou encore Behemoth qui a été faite par un rédacteur de la presse métal étrangère, soit le confrère à l’origine de cette comparaison n’a pas écouté l’album de Scarab, soit il ne connaît pas la discographie des groupes cités plus haut.
Au contraire, Scarab, nous offre un album soigné, tant au niveau musical qu’au niveau des textes, ne cessant de se renouveler au fil des titres. Il n’y a qu’à écouter les titres « bloodmoon Shadows » et « Circles of Verminejya », mes deux morceaux préférés de cette galette, pour s’en rendre compte. J’ai particulièrement apprécié le côté tribal de ces morceaux aux relents incantatoires, nous portant en plein cœur de l’Egypte pharaonique.
D’ailleurs, le morceau « Coffin Texts » résume assez bien à lui seul cette insufflation et cette puissance divine que le groupe a voulu nous communiquer , la voix de stentor de Sammy Sayed, dont la rigueur et le timbre de voix n’ont cessé de m’impressionner tout au long de cet album vient se fondre parfaitement aux riffs impétueux d’Al sherif Marzeban et de Tarek Amr, sur fond de la rythmique implacable menée de front par le talenteux Amir el Saidi lequel maîtrise parfaitement son sujet derrière ses fûts.
L’album vient se clotûrer de la même manière qu’il avait débuté, par une introduction mid-tempo aux sonorités orientales pour s’ouvrir sur un champ de batterie flamboyant, avec le titre « Upon the pagan lands »qui boucle parfaitement la boucle.
Ces cinq années entre les deux albums, se justifient amplement compte tenu de la bonne facture de celui -ci, et même si le groupe a pris son temps pour fignoler « Martyrs of the storm », ce n’est que pour mieux nous servir. Car c’est véritablement un trés bon album dans sa catégorie, j’ai particulièrement apprécié la profondeur de ses textes, le travail soigné des ambiances musicales, à mon sens l’un des albums les plus prometteurs de2020, ne tardez pas à l’écouter et à en faire l’acquisition, l’artwork réalisé par Valeria Misko ( Dakonde Art) est une réussite, ce quine gâche rien et en fait un objet de prestige.
We met them at the end of February by giving them an interview, this time it is to talk about their last album « Martyrs of the storm »released this march 6th , here we are again with the Deathmetal Egyptian combo.
After spending nearly five years working hard on their third album, we are led to think that this one should not be far from perfection. Let’s see if it’s exactly the case.
Well, being a quite fan of Scarab and their two previous albums, especially » Serpents of the nile « , I was getting so impatient with their new release. So, we can say that I threw myself with excitement and enthusiasm on their new album. Unfortunately, the dramatic turns of events of those last few weeks have delayed the writing of this column. Better late than never.
The album gets off to a flying start with the eponymous title « martyrs of the storm »with its mysterious introduction which transports us to the far reaches of ancient Egypt and its pharonics gods. We get to the heart of the matter with strong and sharp riffs that smell of fire and steel. Their strenght propels us into a dimension tinged with mysticism and Myths of all kinds. And even if it’s the band policy to sail on this thematic of egyptian mythology, they do it perferctly. I really felt in love with this very first track which made me feel enthusiastic about the rest of the album .
What I liked the most is the complexity of these solos, the thunderous and powerful singing of Sammy Sayed, the perfectly balanced presence of drums leaded by Amir el- Saidi and the bass leaded by Arran Mc Sporran serve us a rythm of god fire which fits perfectly to this apocalyptic thema.
Besides, listening to this song, I am still confused about this silly comparison made between Scarab and Morbid angel, or Behemoth, by a journalist of the foreign musical press. Either this Colleague didn’t listen to this album, or he simply doesn’t know the discogs of the bands he compared to Scarab. On the contrary, our egyptian artists offer us an album full of details and cares both musically and in the writing of their texts by never stopping to renew themselves. Just listen to « bloodmoon Shadows » and « Circles of verminejya to realize the dimension of the work they done. These are my two favorite tracks from the album. I particularly appreciated the tribal side on those two pieces with incatatory fragrances, thus bringing us to the heart of Pharaonic Egypt.
Artwork : Valeria Misko / Dakonde Art ( Digitized by Aldy Ivan / Brutal Art)
Moreover, the track « coffin texts » resumes quite well in itself this breath and this divine power that the musicians wanted to communicate to their listeners. Sammy Sayed’s stentorian voice, whose rigor and tone of voice have never stopped to impress me throughout this album. This voice blends perfectly into the the impetuous riffs of Al sherif Marzeban and Tarek Amr, having as a background the relentless rhythm led head-on by the talented Amir al-saidi who masters his subject beautifully behind his drums.
This Album closes in the same way that it began, with a mid-tempo introduction to oriental sounds mixed to a blazing drum field with the final track « Upon the pagan lands » that intelligently loops this loop .
In conclusion, I would day that these five years passed between the two albums are totally justified regarding the very good quality of Martyrs of the storm. And even if the band took his time, it is only to serve us better with a very accomplished music.
And in fact, Martyrs of the storm is a very good album in his category. I particularly appreciated the depht of his texts, the careful and precise work of his musical atmospheres. Well, in my opinion here is one of the most promising albums of this year 2020. Don’t delay to listen to it and to acquire it, the artwork is made by the talented Valeria Misko (Dakonde Art) is a succes and makes this album a prestigious object which had to took its place in your home.
