Aux amoureux de la musique, et à vous autres bien-sûr, comme dit dans le titre, en Mai fait ce qu’il te plait, ou plutôt et surtout écoute ce qu’il te plait. Je vous propose donc pour ce Part. 1 les cinq artistes suivants.
Axel Rudi PELL « Knights Call » , Axel Rudi Pell le groupe ou Axel Rudi Pell le guitariste c’est pareil. Dans les faits, l’allemand en est aussi l’auteur, le compositeur, voire le producteur, rien que cela. Je découvre l’artiste avec ce 18ème album, comme quoi il n’est jamais trop tard pour bien faire, ce que j’entends me plait (on y reviendra plus tard), donc direction Youtube pour voir, et là ô surprise je me dis « Ritchie Blackmore, sors de ce corps ». Oui, Axel Rudi Pell, c’est guitare Fender Stratocaster blanche, tenue noire de rigueur, positionné sur la droite de la scène, et un jeu non sans rappeler son illustre prédécesseur Axel Rudi Pell – Full Show – Live at Wacken Open Air 2016 . A cela vient s’ajouter une musique très influencée RAINBOW période « Difficult To Cure », « Straight Between The Eyes ». Alors quid de ce « Knights Call » ? Que du bon pour ceux qui aime les belles envolées de guitares, les solis de guitare, des claviers bien présents, de belles mélodies, et des refrains qui vous restent dans la tête. Comme déjà dit, moi qui découvre musicalement l’artiste, vous m’en voyez plus qu’agréablement surpris, la belle découverte du mois de mai, un peu tardive peut-être (ah oui son 1er opus date tout de même de 1989, rien que cela) mais belle découverte tout de même. « Knights Call », c’est aussi Bobby Rondinelli à la batterie (tiens il était déjà avec RAINBOW justement à la période précitée), Johnny Gioeli au chant, Ferdy DOERNBERG aux claviers.
Site : Axel Rudi PELL (Official Site)
DOKKEN « Return To The East Live » , tiens, tiens « Return To The East Live » ça me rappelle quelque chose. Remember, Remenber, 1988 et le fameux live « Beast From The East » où l’on y entend DOKKEN au mieux de sa forme, nous délivrant un Glam-metal, Hair-metal comme peu savait le faire à l’époque Dokken – Live in Philadelphia 87 . Ce sera toutefois le chant du cygne pour la paire Don Dokken (chant) & George Lynch (guitares), qui se séparera comme bien souvent suite à des divergences musicales. 30 années plus tard, le Don Dokken et le George Lynch ont mis de côté leurs rancoeurs, et se décident à repartir sur la route avec le line-up classique Jeff Pilson (basse), Greg Brown (batterie)……enfin juste au Japon et pour quelques dates seulement, il ne faut pas exagérer non plus . L’occasion pour nous de les revoir aurait été trop belle. Qu’attendre alors de ce « Return To The East Live » ? Rien de plus que ce que l’on attend d’un bon live, à savoir des titres imparables, des musiciens au top. Et pour le coup DOKKEN a réussi son pari, avec ce son hard-rock des 80’s qui n’a pas pris une ride, les hits « Kiss of Death », « Unchain My Heart », « Tooth and Nail » qui vous font tourner la tête. Impossible de rester de marbre à l’écoute dudit live. DOKKEN fut, et reste une légende du Hard-Rock/Heavy-Metal Dokken – « In My Dreams » (Official Live Video).
Site : DOKKEN (Official Site)
Beth HART « Live From New-York – Front and Center » , Beth Hart on en a déjà parlé dans Objectif Live, une artiste qui s’est fait connaître par chez nous avec l’excellent l’album « Don’t Explain » en collaboration avec Joe Bonamassa, album que je vous recommande absolument, un monument. Ce live de 2018 est issu d’un enregistrement d’une émission de radio dans un club de jazz, et donc capté dans des conditions optimum. L’occasion d’entendre, de découvrir, cette voix magnifique qui vit les chansons, qui chante le blues, la soul avec le cœur. Et quand on sait tout ce que donne Beth Hart sur scène, on ne peut passer à côté Beth Hart – Tell Her You Belong To Me (Front and Center, Live From New York). Petit bémol tout de même, si je m’en viens à la comparer au « Live At Paradisio » paru il y a 13 ans, où on l’on sentait l’urgence, le côté sauvage, ce « Live From New-York – Front and Center » me parait bien polissé. Les sirènes du show-biz sont passées par là.
Site : Beth HART (Official Site)
FOREIGNER « Foreigner with the 21st Century Symphony Orchestra & Chorus » , tiens encore un album de FOREIGNER, du nouveau alors ? Que nenni, FOREIGNER a décidé de se la couler douce côté nouvelles chansons, ou une panne d’inspiration qui dure, allez savoir. Et pourtant depuis l’arrivée de leur excellent chanteur Kelly Hansen en 2005, on aurait pu s’attendre a beaucoup, beaucoup mieux (un seul album studio en 25 ans). Que s’est-il donc passé toutes ces années ? Peu de choses musicales, FOREIGNER a publié moult « live », et autres « Best Of », « Greatest Hits », « Essentials », ne manquait plus qu’à l’appel un live avec un orchestre symphonique. Eh bien voilà, c’est fait avec ce « Foreigner with the 21st Century…… », l’occasion d’entendre, réentendre tous les hits du groupe « Urgent », « Waiting For A Girl Like You », « Double Vision » en version symphonique. Mick Jones, qui je le rappelle fut un temps guitariste de notre Johnny Hallyday national, est toujours aux commandes de son vaisseau FOREIGNER, et 40 ans après leurs débuts, il me faut avouer que cela tient toujours la route, et cela reste agréable à écouter, la preuve ici Foreigner « Say You Will » ou encore Foreigner « I Want to Know What Love Is » (j’ai pas trouvé mieux pour emballer une petite gazelle, ce slow fonctionne toujours très bien).
Site : FOREIGNER (Offical Site)
GUS G « Fearless » , débarqué du Ozzy Osbourne Band (c’est bien dommage, il avait pourtant redonné un bon coup de jeunesse au madman), et après un nouvel album de son groupe FIREWIND en 2017, Gus G, le guitar hero Hellène, nous revient avec un 4ème album solo. Pour l’occasion, le shredder s’est mis en mode trio, accompagné de Dennis Ward (Pink Cream 69, Unisonic,…) à la basse et au chant, Will Hunt (Evanescence) à la batterie. Quid de ce « Fearless » fraîchement débarqué ? Le gus GUS G (je n’ai pas dit gugusse, hein) nous livre du bon Heavy Metal/Hard Rock, du gros son GUS G. – Fearless (2018) // Official Track by Track Video //, des refrains qui se laissent écouter, mais cela laisse tout de même un arrière-goût de déjà entendu. C’est bien fait, en live ces nouveaux titres devraient faire leurs effets, mais il reste quand même que Gus G semble avoir fait dans la facilité. Difficile de se renouveler, me direz-vous, de sortir des sentiers battus quand on mène plusieurs projets en parallèle ? Même la reprise du méga-tube « Money For Nothing » de Dire Straits n’amène rien à l’ensemble de l’oeuvre. L’intro de la chanson a été gardée telle que et ensuite ce n’est simplement que le même titre joué en mode « Metal ». On se dit que Gus G aurait pu en profiter pour nous proposer une version bien plus personnelle, eh bien même pas. Dommage. Pour les amateurs, on a droit à un instrumental « Fearless » ou le jeune GUS G s’en donne à cœur joie avec sa guitare. Un bon album, rien de plus. Mais au regard du talent de l’artiste, l’appréciation du jury est « Peut beaucoup mieux faire« . Allez, on se revoit avec le prochain FIREWIND.
Site : GUS G (Official Site)
#axelrudipell #bethhart #foreigner #gusg #dokken