Nancy Open AIr 2024
Le Heavy Week-End 2024 au Nancy Open Air fut un événement inoubliable pour tous les amateurs de hard rock et de heavy metal. Ce festival réunissait certaines des plus grandes légendes de la scène musicale, offrant trois jours de performances et de moments inoubliables.
Le Heavy Week-End – Nancy Open Air a débuté avec The Last Internationale, qui a eu la tâche difficile d’ouvrir le festival et de chauffer le public en cette fin d’après-midi. En fosse, on retrouvait bien évidemment les fans les plus vigoureux, ne ratant rien du spectacle.
Le public a été séduit par la voix de Delila Paz. Face à un public conquis, elle n’a pas hésité à descendre dans la fosse quelques minutes plus tard. Tout en chantant a cappella, elle est montée dans les gradins pour animer le public et prêter le micro à deux ou trois festivaliers avant de retourner au clavier.
Pendant tout le reste du set, l’ambiance est montée au gré du remplissage de la fosse et des gradins avec les « retardataires ».
Ensuite, c’était au tour d’Extreme de monter sur scène. Ce groupe de hard rock et funk metal américain, originaire de Boston, s’est reformé en 2007 après une séparation en 1996 et se produit régulièrement en concert. Le guitariste Nuno Bettencourt a demandé avec enthousiasme : « Mais où étiez-vous ces dernières années ? ».
Puis, le tant attendu groupe Scorpions est monté sur scène. Inutile de présenter plus en détail ce groupe mythique formé en 1965 et qui compte aujourd’hui plus de 12 millions d’auditeurs par mois sur Spotify. Nul doute que le public était venu pour cette tête d’affiche, avec des t-shirts Scorpions partout dans le public, visibles dès le début d’après-midi en ville.
La setlist comportait bien sûr des incontournables comme « Here I Am », « Wind of Change » et « Rock You Like a Hurricane ». Une heure et demie de concert qui a filé à toute vitesse.
Deuxième journée :
Sortilège a ouvert les festivités du jour. Le groupe a donné un live énergique en enchaînant les titres les uns après les autres. De nombreux fans du groupe étaient au rendez-vous, arborant leurs t-shirts. Les incontournables « Vampire », « Attila », « Chasse le dragon » et bien sûr « Sortilège » étaient sur la setlist.
Pretty Maids, groupe de hard rock et heavy metal danois, n’était pas venu en France depuis six ans. Leur musique est caractérisée par des riffs de guitare puissants et des mélodies accrocheuses.
Megadeth a ensuite pris le relais. La fosse s’est remplie au fil de la soirée et était à présent pleine à craquer, avec une partie du public descendue des tribunes. Ce concert de Megadeth était un événement à ne pas manquer pour les fans de thrash metal. Dave Mustaine a montré une maîtrise impressionnante, et Megadeth continue de dominer la scène thrash metal avec des concerts mémorables et une énergie inégalée. À la fin du concert, Dave n’arrivait pas à quitter la scène et a chaleureusement remercié le public.
Deep Purple, le groupe britannique ayant vendu plus de 100 millions de disques dans le monde et intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 2016, a produit un concert avec une musicalité incroyable tout au long de la setlist, incluant quelques solos de guitare et d’orgue Hammond.
Troisième journée :
Ayron Jones a ouvert la journée. Guitariste, chanteur et compositeur, sa musique est un mélange unique de grunge, rock, hip-hop et soul. Ayron Jones a délivré une performance énergique avec son style de guitare et sa voix envoûtante. Bob Lovelace à la basse n’a pas ménagé son énergie avec ses sauts et grands écarts dignes d’un moine shaolin.
Ensuite, Tom Morello a envoyé du lourd sans relâche avec sa guitare et son style de jeu unique et créatif, intégrant des techniques comme le feedback et le tapping. La scénographie, avec en backdrop des créations artistiques et des visuels puissants, comportait des scènes emblématiques renforçant l’impact de sa musique et de ses paroles. Tom s’est déclaré ravi d’être là, de passer avant ses groupes favoris et de jouer « avec » ses héros. Ce fut aussi l’occasion pour lui de remercier le public : « Thank you for supporting Rage Against the Machine and two decades of rock. »
Alice Cooper, le « parrain du shock rock », a offert un show théâtral et macabre incluant des guillotines, du faux sang et un serpent. Une superbe setlist avec une part belle pour les guitares de Ryan Roxie et Nita Strauss.
Enfin, le tant attendu Judas Priest a clôturé le Heavy Week-End. Judas Priest reste probablement l’un des groupes les plus influents et respectés de la scène heavy metal, offrant des performances puissantes et mémorables. Ce fut bien le cas lors de ce concert, avec au-delà de la performance musicale, des lumières fantastiques, des changements de tenue réguliers de Rob Halford, son arrivée sur scène à moto et le « trident » lumineux géant, symbole emblématique du groupe, mis en valeur dans la scénographie.