Après l’article dans la peau d’un festivalier écrit par Rémy sur le Hellfest 2017, voici que nous passons les manettes à Maguy tout droit venu du Suisse pour couvrir le Download Festival.
Pour cette première année Objectif Live a monté une équipe internationale. Pour la première journée c’est Maguy qui nous rejoindra avec une petite pointe de regret, aucune interview ce jour.
Objectif (Live) du jour, vous conte l’histoire d’une Suissesse au Download Festival !
1. La Suisse → Paris
Selon la célèbre chanson de Jacques Dutronc ;
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
A ce moment-là, il n’y a pas que Paris qui s’éveille, mais également Maguy (moi-même), qui me trouve en Suisse, soit à environ 500 km de Paris. Plus une minute à perdre, avaler un café à grande vitesse comme le train que je vais prendre à 6h59, ceci dit, il faut encore finir la valise, sauter dans la voiture et se rendre la gare de Vallorbe (CHE).
2. Paris Gare de Lyon → site du Download Festival
Après un trajet sans encombre, me voici à 10h15 à la Gare de Lyon, le temps de prendre place dans un taxi pour rejoindre Cédric. Il est 10h55 quand j’arrive à notre lieu de rendez-vous. Un petit café s’impose avant de charger la voiture. Ceci étant fait, nous voilà partis sur la route du Download Festival, impatients de découvrir ce festival. David est déjà sur place pour shooter Laura Cox Band qui se produit sur la Firefly Stage (scène du camping).
3. Shooter et vous faire découvrir un maximum de bands
Après quelques péripéties et avoir retrouvé l’équipe, Il est près de 14h45 quand nous découvrons l’immensité de la place et les décorations qui agence cette dernière. Il faut savoir que le festival est organisé sur la Base Aérienne 217 – Le Plessis-Pâté à Brétigny-sur-Orge.
Il est 15h15 quand les membres du band Wakan Tanka (FRA) font vibrer leurs instruments aux sons rock, stoner, electro. Une belle vitalité dégagée par le band qui sur scène ne doit vraiment pas avoir froid, car oui… le soleil est bien présent. Une jolie découverte, un son sympa à écouter sans modération.
15h30 – Visite devant la Spitfire stage ou se produit Cellar Darling (CHE), groupe folk rock celtique né d’une « dissolution » de certain membre du groupe helvétique Eluveitie.
15h50 – Une petite traversée de champs (pour mémoire on est toujours sur une base aérienne) pour se rendre sur le Mainstage 1, où les canadiens du band Billy Talent et son punk rock va entrer en action. N’ayant jamais vu ce band sur scène, ma curiosité est titillée. Ok, j’avoue… bien qu’un peu trop « pop » pour moi (non…non… ceux qui me connaissent, je vous vois venir), ça pulsait pas mal.
16h40 – S’en suit, le band Pogo Car Crash Control (FRA) sur la Spitfire stage pour un heavy punk incisif, voir l’énergie déployée par la bassiste était juste transcendant.
Bon, on est en festival et je n’ai toujours pas fait ma petite virée au Merch, surtout que je visualise au loin, la flûte de Chrigel Glanzmann, frontman du band Eluveitie (CH). VITE… FUYONS.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Arrivée dans ce haut lieu de dépense, mon œil est attiré par une force obscure qui m’emmène droit vers le stand de MONSIEUR Will Argunas. Un artiste magistral à découvrir sur https://www.etsy.com/shop/willargunas (on regarde et on diffuse surtout).
En résumé, des étals bien sympathiques et bien fournis comme dans tout festival, sous un chapiteau tout aussi plaisant.
17h25 – Ce n’est pas le tout, mais il faut reprendre du service. Le band Thy Art Is Murder (AUS) va commencer sa prestation sur la Warbird Stage. Alors, si musicalement ça passe sans souci, je voudrais dire à Chris McMahon, alias CJ… Ta musique est deathcore, mais ton chant, c’est… death of my ears. Oui désolée, j’aime bien comprendre ce qui est dit dans un micro !
18h05 – Les pirates metal écossais de la tempête de bière arrivent. Enfin, je veux dire, Alestorm fait son entrée sur la Mainstage 2. Ce band a le pouvoir de nous faire naviguer en eaux troubles dans leur univers coloré qu’on aime ou pas. Ils sont présents depuis près de 14 ans et vu leur popularité, ils seront avec nous encore un moment et pour notre plus grand plaisir.
19h05 – Le band Opeth (SWE) et son metal progressif fait son apparition. Le côté psychédélique de Mikael Åkerfeldt (chant/guitare), est toujours aussi efficace !
20h10 – Ce périple nous ayant donné grande soif, il est temps de faire un petit tour au bar, de se prendre une bonne bière et de commencer à aller jouer des coudes pour le concert suivant.
20h25 – Sur la Mainstage 2, les premières notes de musique d’un band suédois retentissent et les paroles s’enchaînent :
Ring a ring of roses
A pocket full of posies
Atishoo, atishoo
We all fall down
Ashes on the water
Ashes in the sea
Ashes on the riverside
One, two, three
Les Nameless Ghouls font leur apparition sur l’intro Ashes. Un des nouveaux sons nommé Rats est lancé, le Cardinal Copia fait son entrée, mon palpitant s’emballe… J’ai Ghost sous les yeux !
Que dire… des costumes taillés au millimètre, des masques ajustés au micromètre, le souci du détail qui ferait pâlir les plus scrupuleux d’entre nous.
Que dire de plus… admirable, remarquable, extraordinaire, étonnant, merveilleux, superbe, splendide, sublime, éclatant, magique. Petit bémol (oui faut bien en trouver un, sinon on va me dire que je ne suis pas objective), les basses un peu trop poussées.
Si non, la classe suédoise. Tack så mycket! Det var perfekt för mig!
1h15 de pur bonheur, ça passe vite!
Il est maintenant 22h00 – Converge (USA), band de punk hardcore va commencer sa prestation sur la Warbird Stage. Même constat que pour le band Thy Art Is Murder… Man ! Je ne comprends pas ce que tu dis. Pour autant, ceux qui aiment auront trouvé la prestation excellente et comme à leur habitude pleine d’énergie.
Après tous ces efforts, voici venu le temps du réconfort. Les estomacs crient famine… un grand choix de nourriture plus exotiques les unes que les autres s’offre à nous ou des mets un peu plus consistants constitués d’ingrédients beaucoup plus riches. Nous jetons notre dévolu sur la cuisine antillaise avec, une fois n’est pas coutume dans un festival, de la place pour s’asseoir et manger tranquillement.
Une fois rassasiés, il est temps d’aller récupérer nos affaires à l’espace VIP et de nous délocaliser vers le camping. En chemin, nos yeux sont attirés par les lumières et les écrans qui diffusent le show du Prince of Darkness, alias Ozzy Osbourne (ENG), le précurseur du métal. sur la Mainstage 1. J’avoue être bluffée par ce qui se déroule devant moi. Un show à l’américaine avec un Ozzy plus en forme que jamais.
Retour à l’espace presse pour les formalités et départ pour le camping pour s’imprégner de la scène qui y est installée.
23h50 – Hangman’s Chair (FRA) band de sludge et stoner metal est en action. Une scène un peu petite pour absorber, ces musiciens en action qui semblent se sentir à l’étroit. Gageons de les voir bientôt sur une des scènes principales du festival.
00h10 – Départ pour une nuit de repos bien mérité. Une fois assis confortablement dans la voiture, mon œil helvétique remarque face à nous un bus immatriculé TG 666 XXX (immatriculation suisse), semble être sur le départ aussi… c’est le band Eluveitie qui est en partance. Il est temps de rentrer là, avant que je sorte mon plus beau schwizertüèutsch !
4. Résumé
Une belle journée, sous le soleil parisien en bonne compagnie (Cédric et David) avec de jolies découvertes et un concert de Ghost inoubliable.
Par contre cher organisateur, pour l’an prochain, pensez à tondre l’herbe sur tout le site, car si un certain côté douillet se fait sentir quand nous sommes assis dans l’herbe, ce même côté perd de sa splendeur quand il s’agit de marcher sur ce terrain incertain.
A part cela, une bonne fatigue et quelques ampoules… Aïe… le Hellfest commence dans une semaine !
J’ai passé un jour à découvrir le rôle des photographes qui paient de leur personne pour nous capturer les meilleurs instants des concerts endiablés. Je n’ai qu’une chose à dire RESPECT, car il faut pouvoir assurer et supporter physiquement le fait de faire des kilomètres durant plusieurs jours et procéder au triage des shootings faits durant la journée.
Maguy à vous Cognacq-Jay