XIPE TOTEC plutôt méconnu dans nos contrées car principalement distribués au niveau sud-américains n’est pas vraiment nouveau sur la scène extrême mondiale.
Le groupe s’est formé en 1996, à sorti une démo en 1998 et il aura fallut ensuite attendre 2011 pour que le premier album
Eztlacuani sorte enfin sur un label mexicain. Depuis 4 albums sont sortis entre 2012 et 2017.
C’est le 3eme album du groupe Miquian (2014) que le label français Polymorphe Records a décidé de rééditer et par la même occasion de proposer pour la première fois en version européenne.
Nous sommes en présence de pre hispanic death metal non pas chanté en espagnol mais plutôt dans la langue des anciens Aztèques « Le Nahuati » qui se fait plutôt rare.
Nous avons donc ici le Nile version Aztèques car comme le combo ricain, le groupe a rajouté tout du long des compos, des ambiances et des instruments traditionnels, ce qui donne un résultat surprenant – J’avais eu le même ressenti avec le premier album de Nile qui remonte déjà à 1999.
« Xinechtemotlalli campa tletl », « In Yaoti Nohtic », « Miquian » sont très bon et nous prouvent le bon niveau technique des musiciens.
« Tocempohoikihuian » qui démarre comme un rituel se prolonge avec une magnifique harmonie à la guitare .
Autre influence musicale assez présente ici, les dieux du death floridiens, j’ai nommé Morbid angel. Écoutez moi donc « Tiaxicoliztli » ou « Normallot » et vous retrouverez sans problème en pleine écoute d’Altar of madness ou de Blessed are the sick.
Dans le même style « Yohualtecuhtli » est un dépaysement total, un voyage dans un passé très lointain.
Il serait bien que les albums manquant soient aussi réédités car ce « Miquian » est si agréable à l’écoute, qu’on a envie de se plonger illico dans le reste de la discographie des Mexicains.
Un grand merci à polymorphe records pour cette découverte brutale.
Phil D.
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