Pensées Musicales …………………. Du Printemps (Part 4. Spécial Déconfinement)

Pourquoi un Pensées Musicales …………………. Du Printemps (Part 4. Spécial Déconfinement) ? Tout simplement, pour bien vivre le déconfinement en cours. Je vous propose cette petite liste de cinq nouveautés. Je précise que les nouveautés concernent les albums, parce que pour ce qu’il en est des groupes, ils ont déjà un bon vécu derrière eux.


Biff Byford « School of Hard Knocks«    , 1er album solo du frontman de SAXON. Alors Biff Byford, je présente ou je présente pas ? Non, je ne présente pas, tout le monde connait l’artiste depuis des lustres. On n’arpente pas les scènes du monde entier depuis 44 ans sans avoir une certaine notoriété.

Biff a profité d’un break de son groupe de toujours pour mettre un point final à ce 1er opus solo, dont la gestation aura été plus que longue. Mister Byford s’en est allé chercher ses propres musiciens , en y saupoudrant le tout de deux ou trois guest, et ce afin de nous concocter 11 titres bien rock. Je rassure tout le monde, ce n’est pas du SAXON, Biff en profite ici pour s’aventurer vers des choses un peu plus rock progressif.

Avec « Shool pf Hard Knacks« , l’artiste profite de cette liberté pour se livrer un peu plus sur ce qu’il aime, ce qui le touche. Cela démarre fort avec « Welcome To The Show » bien burné, et donc l’invitation parfaire pour prêter une oreille attentive à ce qui va suivre. En interlude, histoire de bien brouiller les pistes, on a droit à une escapade espagnolesque « Inquisitor » sur laquelle il déclame simplement les paroles. Et puis s’en vient cette reprise de Simon & Garfunkel « Scarborough Fair » en mode ballade, comme au bon vieux temps de SCORPIONS. Cela pourrait surprendre, mais même pas tellement la voix de Biff joue juste. « Pedal To The Metal » arrive à point nommé, on, commençait à s’endormir. Et que dire de cette reprise de WISHBONE ASH et ce « Throw Down The Sword » fort réussie, où la voix de Biff y fait des merveilles.

En conclusion, « School of Hard Knocks » est un bon album, aux ambiances diverses et variées, un album qui nous change un peu du SAXON connu et archi connu. Il n’en reste pas moins que Biff Byford reste Biff Byford, et que de sa voix, reconnaissable dès les premières notes, il est difficile de s’en défaire.


BONFIRE « Fistful of Fire«   , BONFIRE (qui s’est initialement appelé CACUMEN de 1972 à 1985) c’est plutôt le Hans Ziller Group, car pour le reste c’est comme avec beaucoup de formation de rock, ce fut la valse des musiciens en près de 45 ans de carrière.

Pour définir BONFIRE, je dirai que point de Thrash Metal, Death, Speed, et autre Black Metal, c’est tout simplement du bon Heavy Metal, du Hard FM bien pêchu (si, si FM et pêchu ça peut se marier) comme il s’en jouait dans les 80’s. Fondé dans les 70’s par le guitariste d’origine allemande Hans Ziller, une vingtaine d’albums au compteur, BONFIRE nous livre en 2020 son nouvel opus. Il me faut bine l’avouer BONFIRE, c’est inconnu au bataillon pour moi. Alors je me dis que peut bien avoir à nous dire ce « Fistful of Fire« .

C’est parti pour une 1ère écoute en mode je me laisse porter, et l’on verra bien où tout cela nous mène. Premières impressions, c’est bon, c’est le Heavy Metal que j’affectionne, tout y est, des riffs et solos de guitares, une rythmique bien en place, un vocaliste à la voix  puissante et en maîtrise totale………….. et la jolie ballade « When An Old Man Cries » qui va bien. Je retiendrai un « Warrior » qui devrait faire un malheur en live (on s’y prendrait à entendre du BON JOVI période « Runaway« ), ou encore un « Fire and Ice »  qui renvoie à du bon JUDAS PRIEST. Pour conclure BONFIRE avec ce « Fistful of Fire« , c’est bon et ça met le ………feu.


GOTTHARD « 13 »  , et si je vous dis que « 13 » est le 13ème album de ces helvètes, vous me croirez ………. ah humour quand tu nous tiens. Pour beaucoup d’entre nous, en Suisse on ne peut trouver que des milliardaires, du chocolat, ou bien encore des médicaments (merci Coluche :-)). eh bien, non, il y a aussi du Heavy Metal,  le plus connu des combos du genre, c’est GOTTHARD.

GOTTHARD ça démarre il y a quoi 28 ans, avec Leo Leoni (guitares), Steve Lee (chant), Marc Lynn (-basse), Hena Habegger (batterie). L’orientation musicale du groupe se veut hard-rock ou encore heavy metal (si, si la nuance est importante). Outre leur pays d’origine, GOTTHARD connaîtra le succès principalement en Europe, et le Japon. Leur hard rock de qualité, facile d’accès, leur vaudra de tourner un partout, d’ouvrir pour les plus grands DEEP PURPLE, BON JOVI pour ne citer qu’eux, d’obtenir des disques d’or et autre platine. 2010 est l’année qui marque le coup d’arrêt, leur chanteur Steeve Lee décède dans un accident de la route. S’ensuivra une période de doute, et au final GOTTHARD se mettra en quête d’un nouveau chanteur, qu’il trouvera en la personne de Nic Maeder.

Et nous voilà en 2020, en possession de ce « 13« . « 13 » pour 13 titres, avec du rock, avec du hard-rock, des mélodies bien ficelées, la guitare du Sieur Léoni au top, la voix Nic Maeder qui répond présent, et même une reprise celle du « S.O.S » de ABBA (si, si, ils ont osé). Tout cela réunit fait de ce nouvel album une excellente cuvée du GOTTHARD.   


Joe SATRIANI « Shapeshifting »  , alors quoi de neuf sous le soleil du El Maestro, El Professor, et j’en passe concernant le schredder le plus connu de la planète ?

Pas grand-chose, si ce n’est un 17ème album studio « Shapeshifting« . Nous avons là du pur Satriani comme Joe Satriani sait si bien en faire. Il est fort possible que celui-ci soit plus intime, plus introspectif, moins rentre-dedans …………. alors peut-être plus accessible au commun des mortels. Je rassure tout de même, les sonorités rock, blues sont toujours là, et bien présentes, mais peut-être un peu plus diluées tout au long de l’album, ce qui pourrait laisser à penser que le Sieur Satriani s’est endormi.

Ce « Shapeshifting » ne démarre vraiment qu’à l’attaque du 3ème morceau avec cet excellent « All for Love« , c’est court 2′ au compteur, mais c’est humble, c’est romantique, y a de la bienveillance dans ces notes de musiques. Il me faut avouer que Joe Satriani excelle dans cet exercice, et arrive à nous faire passer beaucoup d’émotions dans de simples mouvements de guitare. « Nineteen Eighty« , comme le titre l’indique, nous ramène lui bien loin en derrière, dans ce que nous proposait le guitariste à ses débuts, du temps de « Surfin With The Alien » et autres « Flying in a Blue Dream« . « Teardrops » nous emmène à grands renforts de pédale wah-wah vers des sentiers que le guitar-hero affectionne, et par la même occasion nous aussi. La grande force de Joe Satriani, et ce qui explique sa longévité dans le style », c’est qu’il n’en fait pas des tonnes, qu’il n’est pas démonstratif à outrance, il reste humble, c’est ce qui rend sa musique accessible à tous. En ça, il me fait penser à un autre shredder de qualité, j’ai nommé Tony McAlpine.

Avec « Shapeshifting » on voyage au gré des titres vers des horizons musicaux divers et variés, différemment colorés, jusqu’à ce surprenant reggae « Here The BlueRiver« . Alors certes ce n’est pas le meilleur, ni le plus abouti, mais celui-ci reste un bon album à écouter, ou à recommander à celui ou celle qui ne connaîtrait pas encore Monsieur Joe Satriani……….  


The NIGHT FLIGHT ORCHESTRA « Aeromantic »  , groupe suédois que l’on range (à tort selon moi) dans la catégorie hard-rock. Pour avoir écouté plusieurs fois ce « Aeromantic« , j’ai quand même l’impression d’avoir à faire à une formation plus proche de groupes comme TOTO, ASIA, ou JOURNEY, qu’à un groupe de heavy metal. La musique de The NIGHT FLIGHT ORCHESTRA est selon moi fortement typée 70’s/80’s, ou alors c’est que je n’y entend plus rien, mes oreilles me font défaut. Toujours est-il que le combo monte en puissance depuis ses débuts en 2007, et qu’avec cet agréable « Aeromantic« , cela devrait lui ouvrir les portes du paradis, à tout le moins celles des grandes scènes de concerts.

Le groupe a sûrement voulu nous surprendre avec ce 5ème opus, et pour le coup c’est réussi. Il se veut être un album très vintage, où une part belle est faite aux claviers, où des rythmiques funky, disco ne sont pas pour déplaire, et surtout se marient fort bien avec le côté hard-rock du reste de l’album.

Je rassure cela démarre fort avec le 1er titre « Servants Of The Air », morceau hard rock enlevé, au riff percutant, même que par moment, on pourrait se dire « tient c’est du Twisted Sister que j’entends là ». C’est bien foutu, surtout agréable à l’oreille, on a l’impression de faire un retour vers le futur de plusieurs décennies. Cet « Aeromantic » se veut festif, dansant, coloré, et pour cela le sieur Björn Strid et sa bande ont réussi leur coup.

Ah ils sont forts ces suédois. La voilà la belle surprise de ce printemps 2020. Alors plutôt que d’écouter en boucle les chaînes de télévision de m…. telle  BFMTV et autres, jetez-vous sur cet « Aeromantic« , il vous procurera plaisir …………… volupté, romantisme ……………. et une impression d’entendre à nouveau ABBA en un peu plus rock.


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